Dans la chambre du Fauve [3 novembre, 5h a.m.]

La chambre d’Hank MacCoy est un audacieux mélange entre une salle de culture physique, une bibliothèque et un laboratoire de recherche.

Les murs sont tapissés d’étagères ployant sous le poids d’une masse énorme de livres, de recueils, de mémoires, de thèses, d’index… Des classeurs montent jusqu’au plafond, remplis de carnets, de journaux, de notes, de lettres, de travaux de recherches… Un bureau supporte un ordinateur portable, une imprimante, un microscope dernière génération, des tubes à essai, des boites de pétri, un chauffe ballon électrique et toute une panoplie du petit biochimiste parmi des feuilles en pagaille.

Le reste de la place est occupé par des barres fixées au mur et au plafond sur lequel Le Fauve aime à se suspendre pour lire, pour réfléchir, pour travailler ou… pour dormir.


Le matin, bien avant l’aurore...

Hank ouvre les yeux. Il baille une gueule béante, ses terribles canines saillante, et laisse échapper un grognement peu amical. Il décroise ses incroyables bras, les laisse pendre vers le sol, les étire en ouvrant des mains gigantesques. Soudainement il se laisse tomber sur le sol et se réceptionne avec agilité. Il tire encore sur ses longs membres, semblant grandir un peu pour atteindre une stature effrayante, bombant son thorax de colosse, puis se replie pour retrouver une posture un peu humaine mais néanmoins toujours trop imposante. Il ébroue son épaisse fourrure bleue en bataille.

Il n’est vêtu que d’un caleçon.
Il se dirige vers la seule armoire présente dans la chambre, dans laquelle sont suspendus ses vêtements. Il s’empare d’une lourde robe de chambre de laine peignée brune. Il l’enfile et noue la ceinture de tissu autour de son ventre.
Il attrape son sac de sport, sort de la chambre et se dirige doucement vers la cuisine.

-> Le "petit" Déjeuner du Fauve