La sortie nocturne de Chatte Noire [libre]

La Chapardeuse Nombre de messages : 6 Age : 34 Date d'inscription : 14/08/2007

« Oups, c’est fou ce que le temps passe, je suis désolé les filles, je dois y aller, j’ai un entretien pour un boulot demain. »

S’exclama la jeune Félicia. Il était presque minuit et la nuit s’était brusquement abattue sur New York. Félicia Hardy, une jeune et élégante héritière, avait profité de sa soirée pour sortir avec quelques-unes unes de ses amies. Cependant, le temps passé bien vite et la jeune femme avait encore d’autres projets pour la soirée.
Elle se leva et salua ses amies avant de quitter le petit bar dans lequel elles s’amusaient. A l’extérieur, un élégant jeune homme lui ouvrit la porte d’une superbe voiture noire aux vitres teintées. Le jeune homme monta ensuite dans la voiture et conduisit la jeune femme par delà les rues étroites de la ville.

Depuis l’assassinat de ses parents, Félicia dépensait son immense fortune sans compter. Elle était une jeune femme qui donner l’illusion d’aller très bien, d’accuser le coup cependant, l’absence de Lydia, sa mère, lui pesait. Elle passait ses journées enfermée dans le manoir familial où elle s’ennuyé à mourir. Cette soirée avec ses amies fut pour elle comme un déclic. Félicia était jeune, en pleine forme, compétente et intelligente et c’était une demoiselle on ne peut plus séduisante, ce qui ne gâche rien. Elle avait donc décidé de se trouver un travail pour s’occuper, l’argent ne lui manquant pas, elle souhaitait simplement trouver une vocation, une raison de vivre. Elle avait bien pensé à trouver un homme cependant, sa dernière histoire restait encore trop douloureuse. Mais pour l’heure, elle avait des préoccupations bien différente.

Lorsque la voiture s’arrêta, Félicia descendit et grimpa les marches du manoir Hardy. Elle déambulait gracieusement dans l’immense demeure sombre et déserte. Elle accéda à l’étage par un immense escalier de marbre et se dirigea vers une grande porte qui la menait à sa chambre. Elle pénétra la somptueuse pièce décoré avec goût. Tout en chantonnant, elle passa dans sa salle de bain ou elle se préparait.
Si Félicia avait était une jeune fille absolument normale, elle aurait passé une chemise de nuit, se serait démaquillée avant de se plonger dans le confort douillé de son lit
Seulement, Félicia Hardy était une fille hors du commun, elle coiffa ses cheveux et se maquilla élégamment. Elle se parfuma avant de sortir de la salle de bain avant de se rendre dans son dressing. Elle ouvrit la porte du gigantesque meuble ou foisonnaient robes, tailleurs haute-couture et tout un tas de fringues à en faire pâlir Victoria Beckham mais les vêtements que cherchait la jolie blonde étaient bien différents. Dans un minuscule coin était rangé une boite dont elle se saisit. Elle la rapporta sur le lit et en sortit le contenu.

Devant un miroir de taille impressionnante, elle revêtit un costume de cuir noir extrêmement moulant ainsi qu’un masque et une paire de talon, noirs, cela va sans dire. Lorsqu’elle portait ce déguisement, Félicia se sentait forte, irrésistible et furieusement attirante. Lorsqu’elle portait ce costume, Félicia devenait la Chatte Noire.
Une fois habillée, elle alla éteindre la lumière de sa chambre et sauta par la fenêtre. Elle atterrit deux étages plus bas avec grâce avant de s’enfuir du manoir.

La Chatte Noire vagabondait dans les rues, toutefois, elle savait très bien où elle se rendait. Sur son chemin, elle attrapa un Daily Buggle qui se trouvait dans un distributeur, rapidement elle fit, à haute voie, la lecture de la première page.

« Exceptionnellement et pour la première fois, les parures de la légendaire Cléopâtre, reine d’Egypte, seront exposés dans le musée d’art de New York. L’exposition de ces bijoux, d’une valeur inestimable, a nécessité la mise en place du meilleur système de sécurité au monde, Vous pourrez admirer cette collection merveilleuse durant une semaine. »

Le ton de sa lecture sonnait faux, on sentait une pointe d’ironie mêlé à une bribe de défi. Depuis maintenant une journée, de magnifiques bijoux étaient entreposés dans un musée, bientôt, ses magnifiques bijoux appartiendrait à la Chatte Noire, elle ne pouvait en douter.
Lorsqu’elle jeta négligemment son journal, elle s’arrêta. Elle se trouvait face au musée d’Art qu’elle comptait bien délester de quelques pierres précieuses.
Elle s’apprêtait à passer à l’œuvre, cependant, une présence l’épiait. Quelqu’un était la, tapit dans l’ombre. Mais qui était-ce ? Ami ou ennemis ? Elle se retourna vers la rue qui semblait déserte et afficha son éternel et insolant sourire dans l’espoir que la personne qui la filait se montre…

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