Ballade solitaire... [avec qui veut]

HJ:j'aimerais beaucoup te répondre mais j'ai ouvert un sujet en Egypte pour tendre une perche à Moon Knight. Combien de temps peux tu attendre? Car s'il ne répond pas je passerai poster plutôt ici.

HJ: Je ne suis pas pressée... Si tu as autre chose sur le feu, revient quand tu auras le temp...

L'angoisse de Malicia avait crut alors qu'elle se promenait de salle en salle. La sensation d'être suivie s'était accentuée, mais elle n,avaiet pas encore put surprendre celui ou celle qui la suivait, et celà la rendait terriblement nerveuse. Elle entra bientôt dans une pièce consacrée à une civilisation antique, mais elle ne reconnut pas tout de suite de quoi il s'agissait, n'ayant pas lu le paneau à l'entrée de la salle. Au fond, il y avait plusieurs armes exposées, ainsi qu'un grand chaudron, duquel elle s'approcha pour voir ce qu'il contenait. Des pièces... Des centaines de pièces de monnais anciennes.

Alors, la lumière provenant de l'autre partie du musée fut bouchée, comme si la porte était obstruée ou refermée, et elle se retourna vivement. Il y avait bien une silouhette dans l'encadrement de la porte, qui l'obsefvait silencieusement. Enfin, elle pouvait voir ce qui la rendait si nerveuse depuis qu'elle était entrée dans ce bâtiment. Elle eut un léger frisson, car quelque chose dans cette silouhette, était terriblement inquiétant. Il y eut un long moment de silence pendant lequel ils s'obsevèrent mutuellement, puis Malicia dit, d'une voix basse, comme souvent dans un musée:

- Qui êtes-vous? C'est vous qui me suivez depuis tout à l'heure?

"Quelles réponses te paraîtraient les plus adaptées, ma jeune amie?"Il balaya la pièce du regard. Sans bouger, il laissa un silence inquiétant envahir la salle. Etrange décoration pour un Musée d'Histoire Naturelle.

"Qui je suis? Tu t'en rendras bientôt compte, je suis le greffier immortel. Crois-moi ou non, ta vie m'importe ; elle m'importe même beaucoup, ma jeune amie. Laisse-moi te présenter un très vieil ami."

Un vieillard en costume rapiécé, d'une démarche digne, sortit de l'ombre qui habillait le fond de la pièce. Ses yeux brillaient d'une lumière verte douceâtre.

"Bonjour, Mademoiselle Raven. Ozymandias m'a beaucoup parlé de vous, vous savez?"

Il la fixa de ses vertes mirettes alors qu'elle semblait inquiétée au possible.

"Voyez-vous, depuis la nuit des temps, certains individus se distinguent par des capacités hors du commun. Certains sont de grands athlètes, des plumes littéraires, des musiciens virtuoses, ou encore des stratèges militaires inégalés. D'autres encore, possèdent une masse osseuse plus lourde que la moyenne, ou mesurent deux mètres cinquante de toute leur hauteur, ou sont capables de casser la figure à une horde d'assaillants. Ces mythes se rapportent à des personnages comme Conan, Samson, David et Goliath. Seulement comme vous le savez, nous vivons dans un monde où les mythes marchent au milieu des autres, indécelables parmi les humains ordinaires.
C'est pourquoi des structures centenaires comme le Club des Damnés ou la Fondation Maria Stark existent. Cela, vous le savez. Ce qui est moins connu, c'est que depuis des millénaires, voyez-vous, le Clan Akkaba s'efforce de contracter alliances et mariages, dans le but de tirer le meilleur profit de ces capacités. Nommément, la création d'une espèce plus apte, une espèce capable de supporter le poids du pouvoir depuis des siècles, dans l'ombre ou sous les feux de la rampe. L'avenir est à nous... La question est, sera-t-il aussi à vous, par la même occasion?" Frederick Slade avait fini son discours, et son visage ridé ponctua cette question d'un froncement de sourcils. Ozymandias impassible, était toujours aussi souriant. La balle changeait de camp, mais le Clan Akkaba avait la main haute.

Malicia avait écoutée le discour de cet homme avec une certaine dose de curiositée, et de surprise. Mais sa méfiance était la plus forte, pour le moment. C'était donc pour une raison récise qu'ils étaient venus à sa rencontre ce soir, avec une proposition d'association, d'après ce qu'elle avait comprit.

Cependant, elle n'était pas certaine d'aimer ce qu'elle avait entendue. Ces organisations dont cet homme parlait étaient reconnues pour leurs actions souvent radicales et hors des cadres de la loi, ou même de la saciété humaine. Et ils n'étaient certe pas dans le camp des gentils. Cette autre organisation dont il avait fait mention ne pouvait être que de la même veine.

"Je ne me considère pas supérieure au reste de l'humanité, malgré ces dons que je possède, messieurs. Vous n'êtes pas le premier à promouvoir la montée au pouvoir d'une espèce plus "apte", plus "forte", plus.. comment dire... plus adaptée à survire, et à prospérer, que ces pauvres humains communs."

Elle fit une pause. Elle avait un jour adhéré à ces théories, et rejoint le camps de Mégnéto etde ses acolytes, quelques années plus tôt, mais entretemps, elle avait reconnu son erreur, et le Professeur Xavier, ainsi que Gambit et d,autres X-Men, lui avaient fait voir son erreur. Et elle était fière maintenant de pouvoir travailler à l'intégration de la race des mutants dans la société humaine, aux côté de ses amis. Elle avait adhéré otalement et crouyaient en les principes que lui avait enseigné Charles Xavier, et elle ne les renierais pas aussi facilement. Elle reprit la parole, plus froidemment.

"Il fut un temps où j'aurais adhéré sans la moindre hésitation à votre discour, cher monsieur, mais cette période de ma vie est révolue. Quoi que voua ayez à me proposer, je ne suis pas intéressée. Je ne tiens pas à me retpuner contre mes amis..."

**Encore une fois...** Ajouta-t-elle en pensée.

Elle croisa les bras et le regarda avec un regard inflexible et dur. Elle n'était pas facilement inmpressionnable, et les derniers évènements le lui avait prouvée. Si elle avait put passer au travers sans dommage, elle pourrait passer à travers n'importe quoi...

Slade se laissa saisir par les mains fines et puissantes de Malicia. Dans leurs deux têtes actuellement, devaient déferler les mêmes images : d'abord la naissance du petit Frederick, dans une famille de Mutants du XVIIIe siècle, dans un milieu très British. Puis son éducation par un précepteur français exigeant. La préférence donnée à son grand frère, Hamilton, dont les pouvoirs de polymorphie faisaient un être plus fort, plus adapté. Le passage à l'âge adulte, d'un adolescent svelte aux cheveux rose bonbon.

La rencontre d'Ozymandias, qui l'entraîna en secret. Il avait vu en lui des dons que les autres avaient oublié : souplesse, finesse, générosité. Les heures entraînements à l'art de l'escrime avec son nouveau mentor. Le jour où il a avoué ses progrès à son frère aîné. La nuit fatidique où celui-ci l'a cloué, à vie semblait-il, dans une chaise roulante. L'ascension d'Hamilton au sein du cercle du Clan Akkaba, soutenu par sa mère Margaret. L'affaire qui a fait tomber le Clan, quand une vieille gloire du nom de Dracula a obtenu sa vengeance au sang d'Apocalypse. La dissolution du groupe par la mort de chacun de ses membres.

Seul, Frederick, qui avait sauvé la mise aux aventuriers, avait survécu à ces purges grâce à l'aide d'Ozymandias, ainsi que Jack Starsmore, l'ancêtre de Jonothon. Les décennies qui avaient suivi furent un long combat contre le handicap.

Bien sûr ces images défilaient comme un tourbillon, s'enchaînant de manière brutale et décousue, à une vitesse incroyable. Frederick revécut ces longues soirées passées à épier des descendants qui n'ont jamais connu leur ancien. La difficile reconstitution du patrimoine du Clan. La mort de sa dernière petite-fille Clarisse, tuée par les aliens Phalanx. La vision d'horreur que donnaient ses restes, dans la pénombre sanglante. La douleur qui l'avait accompagné ces derniers temps, depuis la disparition du père des Akkaba, Apocalypse. Enfin, les descendants restant du Maître, en Afrique et au Royaume-Uni, qui avaient repris contact avec lui pour se reformer. Enfin, la journée d'aujourd'hui, qui avait commencé avec un appel téléphonique d'Ozymandias dans une baraque insalubre ; journée qui, bien qu'il fût tard, n'était pas encore terminée.

La douleur finissant par atteindre son corps endurci, le vieux Frederick Slade eut un mouvement de recul. Cela avait duré quelques secondes, mais toute sa vie avait été dévoilée, n'étaient les oublis et omissions propres à tout être humain.

"Vous ne comprenez pas..." La voix nasillarde du vieil homme devenait plus ferme à présent.

"Non, vous ne comprenez pas."

C'était Ozymandias, qui reprenait la parole et la direction des événements.

"Retourner en arrière n'est pas une option, ma chère amie. Si le Clan Akkaba est resté aussi secret à travers les âges, il y a bien une raison à cela. Prenez ma main. Prenez-la, car il n'y a aucune alternative. Si je vous ai demandé tout à l'heure si vous vouliez faire partie de cet avenir, c'est parce que nous allons considérablement écourter le vôtre si vous ne prenez pas notre voie. Suivez-nous, pour l'amour de vous. Car autrement, nous ne ménagerons pas notre peine pour couvrir nos traces. Votre Dieu ne fait pas justice dans le royaume des hommes, ma jeune impudente. Akkaba le fait."

Ozymandias n'avait aucune certitude concernant le recrutement de ce calice de vie. Ce que l'on peut tenir pour sûr, c'est qu'il aimait le sang. Le répandre, tout particulièrement. Et il était lui-même à peu près sûr de n'avoir aucun scrupule quant à envoyer une âme naïve rejoindre ses ancêtres. De fait, il souhaitait par-dessus tout se soulager du lourd fardeau de la servitude zélée imposée par En Sabah Nur, et si cette petite ne l'aiderait pas dans ce dessein, du moins permettrait-elle de le défouler de sa frustration.

"Navré? Oh, c'est moi qui le suis, vraiment."

"Oh mais oui, évidemment nous allons vous laisser partir... Frederick?"

Le vieillard se concentra, ce qui plissa davantage encore son visage parcheminé. Ses pouvoirs de mutant étaient mis à la contribution pour transporter le trio dans une pièce complètement sombre, haute de plafond qui semblait être un sous-sol du musée.

Ozymandias commença, car l'escarmouche devait être terminée avant le passage au jour suivant. Il lança en trois mouvements successifs du poignet trois petites lames tranchantes qui sifflèrent dans l'air en direction de Malicia.

HJ la pièce fait dans les 3 mètres de hauteur sans éclairage il y a des caisses de tailles différentes un peu partout dans cet espace.

Malicia avait seulement fait la première chose qui lui était passé par la tête, mais ses pouvoirs à elle, ils marchaient par contaacts directs, alors elle devait attendre que son "ami" approche pour pouvoir le saisir. Et il le fit quelques instants plus tard, après une remarque désobligeante sur ses pouvoirs qu'elle n,avait pas utilisés.

- **Approches-toi et tu va voir si j'en ai, des pouvoirs, mon pote...**

Quand il s'élança pour tenter de lui frapper le front d'un bon coup de pieds, la jeune mutante l,esquiva en bondissant de côté, et dans le même mouvement, elle réussit à lui saisir la cheville. Et là, elle utilisa son don d'absorbtion pour lui drainer de son énergie et de ses pouvoirs. Après ça, il serait un peu patraque. Elle lança, d'une voix un pue hargneuse:

- Alors, comment tu les trouves, mes pouvoirs? Pas trop désagréables, j'espère?

Et elle l'envoya cogner contre unee pile de caisse pour le lâcher ensuite. Avec ce qu'elle avait mis comme jus, normalement, le bonhomme devrait être ko, mais avec les mutants et autre types de ce genre, on ne savait jamais...

[HRP: je suis pas sûre de comprendre où tu veux en venir... T'essaye vraiment de me tuer, ou quoi?]


Malicia n'avait pas eu le temps de bondir de côté pour éviter la cage qui lui tomba dessus et l'enferma. L'X-Woman jura et essaya de la faire basculer, mais elle était très lourde, et elle n'y réussit pas. Alors, le vieil homme qui était venu avec l'autre type, alluma un briquet et le jeta sur les caisses empilées tout près de Malicia. Elle s'enflamèrent comme un tas de vieux papiers. Elle sentait déjà la cha;leur et les flammes se rapprochaient vite.

Il n'était pas question qu'elle meure brûlée vive ici, dans ce sous-sol sordide, parce qu'un vieux fou en avait décidé ainsi! Elle rassembla toute sa volonté, et chercha dans ses poches quelque chose qui pourrait lui servir. Elle avait un trousseau de c;=lés, un couteau suisse et quelques dollars, pas grand chose... Elle tenta encore de faire basculer la cage, mais elle était très lourde et la chaleur du feu avait déjà commen<cé à chauffer les barreaux. Elle réussit à la soulever un peu, mais elle dut la lâcher, les mains brûlées, et elle retomba avec un grand bruit métallique.

"C'est ça votre idée? Tout brûler pour effacer les preuves? Espèce de salaud... "

Elle tandit vivement la main à travers les barreaux de la cage et réussit à saisir de justesse le poignet du vieil homme alors qu'il s'éloignait, et serra. Elle regarda alors l,autre homme bien en face, qui se remettait déjà de son attaque précédente, et dit d'une voix dure:

"Si vous ne me faites pas sortir de cette cage, je ne le lâche pas jusqu'à ce qu'il soit mort." Elle fit une pause pour tousser un peu, puis reprit: "Et je ne plaisante pas quand ma vie est en jeu! C'est votre choix: Je meurs et lui aussi, ou bien vous e libérez et nous sortirons touts d'ici..."